Le dernier quart du XX siècle a vu la remise en question d’un certain nombre de valeur traditionnelle dans l’exercice du métier de bijouterie sans impliquer l’abandon des techniques classiques, mais en élargissant leur champ d’application, ou en variant la manière de les employer, pour les adapter à l’esthétique actuelle. Le libre choix des techniques et des matériaux doit amener à une pensée créative ou de l’imagination pour concevoir et réaliser les bijoux en respectant la norme de qualité exigée dans le milieu professionnel.
Dans l’apprentissage de la bijouterie, la fonte injectée ou le procédé de cire perdue (la coulée) qui est une technique millénaire mise au point dès les débuts de la métallurgie, plus de 10 siècles avant J-C. Ce savoir ancestral dont le procédé s’étend jusqu’au domaine de l’art dentaire est devenu incontournable autant dans la réalisation que dans la diffusion des bijoux dans les commerces.
La fonte injectée est un procédé de formage (moulage) utilisé pour réaliser des bijoux en métal. Il s’agit de couler un métal ou un alliage liquide dans un moule en plâtre réfractaire dont la cavité présente l’empreinte de l’objet (bijou). Après refroidissement, le métal aura pris la forme du bijou identique à celui du prototype utilisé pour confectionner le moule en plâtre réfractaire.