Depuis quelques années, nous assistons à une recrudescence de bijoutiers et orfèvres qui désirent apprendre les techniques de l’émail et nous voyons apparaître toutes sortes de manifestations artistiques consacrées à cet art millénaire. Biennale, expositions dans les musées, plateformes d’information sur internet et livres spécialisés font leur apparition.
Les différentes techniques d’émail comme “cloisonner”, “champlever” et “plique à jour”, pour ne citer que les plus connues, ont une longue histoire qui remonte à l’antiquité. Elle nous révèle l’évolution et les différentes voies suivies par l’art de l’orfèvrerie et de la bijouterie.
La technique d’émail est probablement la plus ancienne des méthodes utilisée par les bijoutiers et orfèvres pour décorer les surfaces métalliques. En effet, l’apport des couleurs sur les métaux – or, argent, cuivre, bronze, acier – ont toujours fasciné l’homme.
L’émail, c’est une matière vitreuse, transparente, opaque ou opale obtenue à partir de silicate diversement coloré par des oxydes métalliques. Lors de son apparition, la palette des couleurs opaques et transparentes, était très restreinte, sans aucune variation de couleurs – blanc, bleu, jaune, rouge et vert.
Il faudra attendre le XIX siècle pour voir apparaître une mosaïque de couleurs extraordinaire avec toutes les nuances de couleurs et qui permettra aux bijoutiers et orfèvres d’exceller.
L’Institut Jeanne Toussaint a le privilège d’être la seule école en Belgique à dispenser cette formation, dont nous sommes très fiers.